.: Devenir Partenaire :.

« Vous allez entrer dans une merveilleuse aventure, blablabla… Il serait cruel de notre part de vous berner avec de tels mensonges, car la seule chose que nous voulons, c’est tromper notre ennui. Nous ne sommes en aucun cas les bons samaritains que vous attendez tous. Pensiez-vous sincèrement que nous étions vos… Clowns ? Si par chance nous vous divertissons aussi, cela ne sera qu’une conséquence de notre propre amusement. Abréger vos souffrances, dîtes vous ? Voyons, voudriez vous réellement nous gâcher notre plaisir ? Ça ne serait pas très gentil de votre part… Mes agneaux.

Ces deux gus qui s’amusent à vous tourmenter, lèvres étirées en un sourire plein de sadisme, comme un enfant de dix ans le ferait avec un petit oiseau, sont les enfants respectifs des familles les plus illustres et les plus machiavéliques que Londres n'a jamais connu, j’ai nommé les Mac Leold et les Nicolaevitch. Ses familles se détestent, me dîtes-vous ? C’est exact, mes enfants, mais n’étiez vous pas au courant que le sadisme de ces deux familles n’avaient d’égal que leur soif de pouvoir; et qu’un petit jeu par ci entraînant un petit jeu par là, le centre de surveillance de cette ville est tombé en de bien mauvaises mains… Du moins, tout dépend de votre point de vue. Oh et pensiez-vous que nos deux enfants innocents allaient livrer cette endroit à la police ? Voyons, que vous les sous-estimez, que vous êtes naïfs ! Du pur gâchis, cela aurait été.

Mais ce ne sont que des enfants qui se pensent maître du monde alors qu’ils sont à peine le bouffon du bac à sable, en effet, ce centre de surveillance appartient aux deux familles, et c’est avec le même enthousiaste que leur enfant qu’elles les laissent intervenir dans votre vie, jugeant ce petit jeu comme un magnifique test. »

Bienvenue dans un Londres où sont de sortie les caméras de vidéo-surveillance, les gamins en manque de pouvoir et à l'imagination tordue, les membres machiavéliques de deux familles rivales et surtout, des défis sans queue ni tête.

Lettre LXIII

De la Marquise de Mac Leold au Comte Nicolaevitch au château de…

Londres, ce 23 août 20**.

Eh bien mon cher comte, où êtes-vous donc passé ? Seize longs jours sans avoir de vos nouvelles, je crains le pire. J'espère sincèrement que vous vous êtes remis de la découverte de ce centre de surveillance, depuis le temps que nous le cherchions, j'estime avoir fait un dur labeur en votre compagnie.

Malheureusement, l'échec de notre site internet m'attriste énormément, pourtant je pressentais un immense succès. Néanmoins, il a fallu que le gouvernement anglais mette ses mains visqueuses dans nos affaires. Pour être tout à faite franche avec vous, cher comte, j'étais loin d'imaginer que, de nos jours, la censure faisait encore partie d'actualité. Je n'ai jamais été aussi outrée, c'est dire. Cependant, savoir qu'aucun membre de la famille Mac Leold n'est au courant de cette cuisante défaite me soulage énormément. Jamais, au grand jamais, je n'aurai tenté cette aventure si le risque de ternir la l'image des Mac Leold était trop important. Je suppose qu'il en est de même pour vous, voyez à quel point nous tenons à l'honneur de nos familles respectives.

Toutefois, vous devez avoir eu vent du gigantesque scandale qui a suivi la fermeture du site. Pour l'occasion, je suis allée chercher moi-même le journal. Quoi de plus satisfaisant que de voir le titre de son propre bijoux en une de tous les magazines et autres revues quotidiennes. Je jouissais intérieurement. Observer la réaction des autres clients, parcourant le bref article qui nous est consacré, avait un aspect comique. Ils étaient à la fois choqués et interloqués par ce qu'ils lisaient, tandis qu'ils se demandaient certainement : qui diable a pu avoir une idée aussi tordue que celle-ci. Je me prends à citer ce cher Boris Vian, qui résume assez bien mes présentes pensées : «Qu’on en dise du bien ou du mal, quand tout le monde en parle, c’est un succès.»

En y réfléchissant bien, j'imagine qu'il est maintenant temps de refaire parler de nous. Cessons de rester dans l'ombre. Je vais vous exposer mes projets, ou plutôt nos projets. Cher Comte, vous n'avez jamais entendu parlé de Breaking Dawn. Ce n'est pas une question, la réponse est immensément évidente : personne n'a connaissance de ce journal. Et pourtant, vous le voyez tous les jours, par terre ou dans les bras des passants, trop pressés pour le lire dans son intégralité. Quelques pages de papier qui n'ont aucune utilité. Par la suite, j'ai pris contact avec le personnel de la rédaction. A mon avis, ils n'ont jamais entendu un tel concert de louanges. Je leur ai promis un succès certain si ils nous autorisaient à publier quelques unes de nos chroniques de façon régulière.

Adieu, Vicomte ; voilà bien longtemps que je suis à vous écrire, et mon dîner en a été retardé ; mais l’amour-propre et l’amitié dictaient ma lettre, et tous deux sont bavards.

Plaignez-vous de moi à présent, si vous l’osez. Mais adieu, j’ai faim.

Lettre LXIV

Du comte Nicolaevitch à la marquise Mac Leold au manoir de…
Londres, ce 24 août 20**.

Chère marquise, quelle est donc cette impatience qui malmène les délicieux traies de votre visage ? Se tapir dans l’ombre au moment opportun, n’était ce pas ce que nous avions évoqué dans nos premières lettres ? Et voyez comme notre patiente a été récompensée, je vous trouve ingrate, marquise. Seize petits jours, qu’est ce comparé à notre terrain de jeu maintenant, devrais je dire enfin, acquis ? Poussière, marquise, poussière. Dur labeur, mais somptueuse récompense, ne trouvez vous pas ?

Oh, en effet, je dois dire que cela m’attrista aussi. J’ai honte de le dire, mais nous ne sommes que des enfants, il est bien de faire des erreurs pour ne plus jamais les répéter par la suite. Le gouvernement anglais est d’une bêtise effrontée, et c’est nous même qui avons été stupides de nous faire prendre par eux comme un enfant l’aurait été avec une sucrerie interdite dans ses mains innocentes. Nous aurions dût le prévoir, marquise, car anticiper les sentiments humains, entre autre la curiosité, c’est les devancer et remporter la victoire en abattant leur roi.

Cela vous aurait il attrister profondément si un de vos frères de sang avait été au courant de nos petites mascarades digne d’un enfant de dix ans ? Que diable, ne souhaitiez vous pas vous amuser, marquise ? Vous me décevez. Et c’est cruel, nous sommes promis à un si délicieux jeu, que, ma foi, j’aurais peine de ne pas savourer jusqu’à la dernière goutte.

J’ai en effet ouï dire que cet incident avait attiré les foudres de grand monde, et ce fut très divertissant. Affolés, ils n’avaient pas idée que l’un des responsables se trouvait être du même sang qu’eux, leur ami, ou même encore leur maître. J’éprouvais de grandes jouissances à ce genre de spectacle, telle que l’humiliation presque involontaire de ma cousine. Cependant, ces jouissances furent de courtes de durée.
Un torchon qui abriterait les pires infamies sur les gens, il est vrai que cela sonnerait bien, marquise.

Adieu, ma belle amie ; méfiez vous des idées plaisantes ou bizarres qui vous séduisent toujours trop facilement. Songez que dans la carrière que vous courrez, l’esprit ne suffit pas, qu’une seule imprudence y devient un mal sans remède.

*un an plus tôt*
La mort de Jean a suffisamment perturbé Scott pour qu’il prenne le large quelques temps, laissant derrière lui ses amis – Xmen ou non – et ses cours… Errant pendant plusieurs mois en menant une vie bien différente que celle que tout le monde lui connaissait, Scott se décida finalement à regagner l’Institut, reprenant peu à peu ses marques, et réapprenant à vivre sans celle qu’il avait aimée plus que tout, et sans son mentor… Seulement, le souvenir de Jean se rappela assez rapidement à son bon souvenir, au travers de rêves plus qu’étranges, et de manière bien plus claire lorsqu’il se rendit sur la tombe du Professeur Xavier… Ce qui était sensé constituer des adieux à une vie tournée vers le passé le ramena en arrière sans prévenir lorsqu’il découvrit Jean agenouillée sur la tombe, morte de honte et abattue par le chagrin suite à ce qu’elle avait fait en étant sous l’emprise du Phénix… Après quelques jours, leur relation reprit à peu près là où elle avait été interrompue même si la présence constante de Logan rôdant autour de la jeune femme rendait les choses difficiles pour Scott…

Du côté des Damnés, Magnéto profita des mois qui suivirent la mort de son vieil ami pour restructurer son mouvement de résistance à la suprématie humaine, planifiant démonstration de force sur démonstration de force… Les morts importaient encore moins qu’auparavant, et Magnéto fut donc ravi de voir revenir à lui après des années d’errance une femme de laquelle il avait énormément pris soin 40 ans plus tôt : Sélène Gallio, mutante aussi imprévisible et dangereuse que fragile ; une alliée capable de faire accoucher son esprit de plans aussi fumeux que ceux du Maître du métal…

Le contexte un peu particulier de cette époque permit aux Fédéraux d’obtenir davantage de pouvoir de la part du Gouvernement en place… Menés par Suzy et Malcolm Colcord, les Fédéraux parachevèrent la mise au point du vaccin anti-mutants, prenant parallèlement à ces recherches la liberté de mettre au point un vaccin plus sournois encore qui ne demanda alors qu’à être testé…


*de nos jours*
Les Xmens s’efforcent de continuer à dispenser leurs cours malgré la partielle désertion de l’Institut : l’attaque de Stryker 3 ans plus tôt ayant suffisamment perturbé les parents de mutants, ces derniers regardent à présent à deux fois avant d’envoyer leurs enfants dans ce qui jadis était le lieu le plus sûr dans lequel pouvait s’abriter un mutant… Les professeurs s’efforcent de mettre à l’abris ceux qui le désirent et se préparent à former et à recruter de nouveaux Xmens afin de perpétrer le combat perpétré par le Professeur Xavier…

Les Damnés sont à présent sur le devant de la scène, et luttent activement pour assurer l'avenir des mutants. Une vaste campagne de recrutement a même été lancée, et les nouvelles recrues s'avèrent prometteuses… Sous l’impulsion de Mathias Scox, nouvelle recrue bardée de diplômes de médecine, le QG des Damnés a été équipé de son propre laboratoire, de manière à ce que des solutions destinées à lutter contre les armes biologiques des Fédéraux puissent être trouvées… La suprématie des fédéraux en matière de chimie vient d'être remise en cause...

L'action des Fédéraux s'est davantage organisée sous l'impulsion de Suzy Colcord, tête du Gouvernement et fille du chef de projet Arme X... Les Fédéraux officient à présent sous forme de communiqués, et s'arrangent pour présenter les choses de façon à ce que l'utilisation du vaccin comme arme de défense contre les mutants devienne quasi-indispensable pour le maintient de l'ordre... et inutile de préciser à quel point cette méthode est efficace, puisque les bons citoyens de New York approuvent à plus de 60% les différentes actions menées… Un nouveau sérum a fait son apparition: il permet de neutraliser momentanément n'importe quel mutant, et fonctionne à la manière d'un poison en deux parties... Une injection amoindri les facultés d'un mutant, et une deuxième injection le conduit à une mort lente et douloureuse [plus d'infos ]. Les Damnés commencèrent à développer une sorte d’antidote, mais les effets à long terme sur l’organisme ne sont pas encore connus ; autant dire que cette arme reste pour le moment dangereuse et instable...


Devant la difficulté des mutants à mener une vie normale en évitant de se retrouver pris dans les affrontements entre fédéraux et extrémistes de tous bords, la vie du s’organiser d’une toute autre manière… L’Institut ne fut pas épargné, et les absences incessantes de Tornade combinées aux responsabilités grandissantes du Fauve – nommé directeur adjoint - en matière de politique, ne firent rien pour arranger les choses : les élèves se retrouvèrent livrés à eux-mêmes bien qu’encadrés par quelques professeurs comme Forge, qui ne faiblirent pas une seule seconde et tentèrent de garder l’endroit sûr pour les mutants qui y trouveraient refuge…

Malheureusement bon nombre d’élèves décidèrent de partir, pensant à juste titre s’en sortir avec plus de facilité en étant éloigné de l’Institut, fiché depuis une petite année comme « repère d’anomalies génétiques »... quelques-uns tentèrent de regagner leurs familles, d’autres choisirent de partir à l’étranger pour y démarrer une nouvelle vie malgré le peu de moyens dont ils disposaient. D’autres comme Kitty partirent étudier en Europe pendant quelques mois, et ceux n’entrant dans aucune des catégories précédente tombèrent aux mains des Fédéraux, devenant des cobayes de choix en raison de leur jeunesse et de leur vigueur… Face à cette débâcle, plusieurs Xmens s’égarèrent… Jean Grey, encore traumatisée par ce qu’elle avait fait au Professeur Xavier sous l’influence de Phénix disparut pendant quelques mois… Wolverine disparut une nouvelle fois dans la nature, souhaitant sans doute retrouver sa liberté et s’éloigner des tracasseries administratives liées à l’Institut…
Devant la débâcle quasi générale, les derniers Xmens encore présents à l’Institut furent forcés de faire leur maximum, en commençant par s’adresser à ceux qui anciennement avaient pu ou enseigner, ou diriger l’Institut par le passé… Quelques conseils en matière de gestion furent demandés contrecœur à Magnéto, qui avait tout de même fondé l’endroit avec son vieil ami Charles, et le Damné s’appliqua malgré la divergence d’opinion et de but qui l’opposait aux Xmens depuis quelques années : la pile de paperasse retrouva une hauteur normale et lorsque tout rentra dans l’ordre, Magnéto s’en retourna au QG des Damnés… Suite au départ de Magnéto, les Xmens élirent un chef provisoire en la personne de Forge, le mutant cybernétique, qui était bien plus au fait que les autres de tout ce qui concernait la paperasse…

Les choses ne s’arrangèrent pas de manière significative chez les Damnés non plus, et le QG fut plus ou moins déserté par quelques-uns des meilleurs éléments… Peu après la fin de son sauvetage administratif de l’Institut, Magnéto du s’envoler pour l’Europe et laissa la tête des Damnés à Sélène qui était à la fois une amie de longue date et la membre la plus ancienne… Une lettre fut laissée à la jeune femme au cas où certains se montreraient réticents à lui obéir, et Magnéto s’en alla fédérer les mouvements mutants émergeant de l’autre côté de l’Atlantique…
Sélène apporta quelques modifications au niveau de l’agencement du QG en installant dans un premier temps une seconde grille en adamantium au niveau de la sortie de secours la moins protégée jusqu’à présent, au deuxième niveau souterrain… Quelques éclaircissements furent pratiqués dans les rangs, et ainsi traîtres et mutants de peu de foi servirent de dessert à la nouvelle boss… fallait pas déconner avec ces choses-là…

L’ambiance générale finit par se dégrader en ville, chacun soupçonnant son voisin, collègue de travail ou ami d’être un dangereux mutant, et les commissariats croulèrent sous les plaintes proportionnellement à la saturation des [ standards téléphoniques ] des Fédéraux : l’heure était à présent aux dénonciations, peu importaient les preuves dès l’instant que les noms, adresses et pouvoirs étaient fournis, et la rétribution était en cas de capture d’un « monstre » intéressant à la hauteur des espérances du plus pauvre des types… Les Fédéraux parvinrent grâce à ce moyen plus que déloyal à dénicher des mutants susceptibles de les aider dans leur politique de jugulation de la menace mutante, entrainant et conditionnant les plus vulnérables psychologiquement de manière à s’assurer leur fidélité quoi qu’il arrive…

La haine engendre la haine dans le cœur des hommes
lorsque deux pensées contraires se livrent un combat sans merci
Jusqu'où laisserons-nous l'humanité sombrer dans les méandres des ténèbres?

En 1965, les chercheurs d'une entreprise appelée "Le Centre" décidèrent de créer un homme parfait, doué de capacités hors du commun. Leur but : obtenir une nouvelle race d'êtres humains afin de les exploiter dans une finalité toute financière. Cette nouvelle main d'œuvre pourrait accomplir le travail de plusieurs centaines d'hommes sans ressentir la moindre fatigue, sans être atteints de maladies ou de blessures. Un homme fut mandaté par cette organisation : le professeur Callahan, alors jeune diplômé de biologie et de génétique avancée. Durant cinq ans, il mena le projet Oméga. Durant ses recherches, il commença à mesurer les desseins peu scrupuleux de ses employeurs. Ces "enfants" ne vivraient aucune vie, ils ne seraient que des pantins, des machines, des esclaves. Il ne voulait pas de ça. Son travail représentait toute sa vie et Callahan se refusait à être réduit à cela. Le destin sembla l'entendre car cinq ans après avoir débuté "Oméga", une branche des services secrets américains l'approcha, pour lui proposer de continuer son projet mais à des fins plus militaires tout en restant dans une dimension humaine. Les arguments de cette agence qui se faisait appeler la "Cellule Rouge" le convainquit de changer de camp. Le professeur disparu alors du jour au lendemain de la surface de la Terre, emportant toute trace de ses recherches.

En 1980, soit dix ans de recherches plus tard, le premier spécimen génétiquement modifié vu le jour dans un laboratoire de la Cellule Rouge. Ce bébé éprouvette fut nommée Serena, un hommage du professeur à sa propre mère. Un an plus tard, alors que naissait la seconde portée de Nexus, nom donné à cette nouvelle génération d'être humain, Serena commença à développer des dons. Les résultats furent au delà des espérances. Elle n'avait pas la force de dix hommes mais elle contrôlait les éléments. Il semblerait qu'une erreur de calcul indétectable même pour le plus brillant des chercheurs se glissa dans la formule, générant un gêne mutagène évolutif mais surtout très instable, rendant ainsi impossible, la programmation de capacités bien spécifiques. Malheureusement, les scientifiques épaulant le professeur Callahan découvrirent également que les Nexus possédaient un système immunitaire défaillant, raccourcissant ainsi leur espérance de vie de plus de la moitié. Quatre ans plus tard, il ne restait plus que dix spécimens dont Serena que le professeur avait adopté, éprouvant pour cette enfant une affection toute paternelle. Ce fait poussa les chercheurs à prendre un autre chemin dans leurs recherches. Ils cessèrent toute procréation assistée pour laisser la nature reprendre ses droits. Les fœtus voyaient leur ADN modifié directement dans l'utérus de leur mère, garantissant ainsi un système immunitaire plus fiable. Cette modification de méthode de travail eut comme résultat que les Nexus de la seconde génération développaient leurs pouvoirs à l'adolescence et non dès leur première année d'existence. Quant à ceux de la première génération, ils se voyaient dans l'obligation de prendre tous les jours un traitement pour renforcer leurs défenses immunitaires et ainsi survivre aux entrainements militaires qu'ils recevaient.


En 2001, les États-Unis connurent les plus terribles attentats avec l'attaque du World Trade Center. Aussitôt, le gouvernement américain répliqua en déclarant la guerre au terrorisme. S'en suivit des conflits au Moyen Orient. Leurs ennemis répondirent alors en multipliant les attentats sur le sol américain mais également contre les forces armées déployées au Moyen Orient. Face aux pertes que subirent l'armée américaine, les Nexus issus de la première génération furent envoyés au front, commençant ainsi à inverser la tendance, obligeant l'ennemi à se retrancher dans leurs abris. Si leurs actions au combat restèrent secrètes, en 2005, le Centre commença à entendre parler de ses êtres exceptionnels, ces soldats parfaits menés par une femme des plus froides et dangereuses. Après enquête, l'organisation se rendit compte que leur projet initial se retrouvait entre les mains du gouvernement. Le Centre décida alors de traquer les Nexus pour pouvoir les étudier et ainsi achever leur propre projet Oméga. C'est ainsi que débuta la traque des Nexus dont deux éléments furent kidnappés pour subir un lavage de cerveau.

Nous sommes actuellement en 2008, les U.S.A vivent encore dans la crainte d'autres attentats de l'envergure du 11 Sept. 2001. Aussi, la Cellule Rouge commença à rappeler les Nexus de la seconde génération qui vivaient alors jusque là dans l'anonymat sans la moindre connaissance de l'origine de leurs dons si spéciaux. Afin de découvrir un peu plus sur leur ennemi si insaisissable mais également pour tenter de récupérer les deux Nexus passés à l'ennemi, la Cellule Rouge opta pour se baser à Los Angeles, fief du Centre qui se trouve à 70 km de la ville. Toutefois personne ne connaît exactement le lieu de leur QG ni leur présence en ville.